35ème village labellisé en 2013, Le Caylar a toujours eu une identité de village seuil entre le causse du Larzac et la plaine languedocienne. C’est un lieu de passage notamment grâce à la présence de l’axe autoroutier A75. L’accueil est une valeur qui se décline dans la diversifications des services et un fort engagement des acteurs locaux.
Mise en valeur de l'accueil et du patrimoine
« La démarche Village-Etape, par la qualité de l’accueil et de la mise en valeur du patrimoine qu’elle prône contribue à améliorer les retombées économiques issues du tourisme, sur le village et toute l’intercommunalité. La volonté de la commune consiste à s’appuyer sur cet essor pour continuer à créer des richesses et de l’emploi tout en préservant nos paysages. Ces ressources permettront à la Commune d’encore progresser dans ces domaines avec la contribution des commerçants ».
Historique pour mémoire
Dès l’âge de la pierre, l’Homme s’est réfugié dans le site défensif du Roc Castel, pourvu d’une source et d’abris sous roches. Romains et Wisigoths, seigneurs et évêques s’y sont succédés, fortifiant le sommet. Après les guerres de religion, Richelieu fit raser le château. Avec la paix revenue, le village qui s’abritait à ses pieds s’installe le long de la voie royale N° 9, importante artère de communication qui compta de nombreux relais et affenages.
Le village du Caylar est situé à la limite méridionale du plateau du Larzac. La commune borde l’autoroute A75, importante voie de communication reliant Clermont-Ferrand à Béziers. La situation actuelle du Caylar est semblable à celle que le village occupe dès sa naissance dans le dernier quart du XIIe siècle. Principal fief du domaine épiscopal de Lodève, il contrôlait déjà au milieu du XIIIe siècle l’ancienne voie que remplace l’A75. Son péage assurait un important revenu jusqu’à sa suppression au XVIIIème.
Hormis son rôle économique, Le Caylar a été dès l’origine une forteresse des évêques Lodévois. Celle-ci occupait une position clef sur la route de Millau et à la frontière septentrionale du diocèse. La riche histoire du Caylar reflète son rôle clef pendant l’essentiel du bas Moyen-Age et le début de l’époque moderne. Alors que le village intra-muros conserve une organisation ¨médiévale¨ de son parcellaire, l’architecture des maisons qui occupent encore le pied du rocher ne semble pas antérieure à l’époque moderne. Sur la partie supérieure du village, il ne reste le plus souvent des bâtiments anciens que leurs encoches taillées dans la roche et leurs empreintes fossilisées sur le cadastre. Au sommet du Roc Castel, l’ancienne chapelle castrale Notre-Dame de Rocagels et quelques murs entourant l’entablement rocheux sommital sont les vestiges les mieux perceptibles de la forteresse. L’église Saint-Martin de style néo-gothique accueille un retable du 14 ème siècle en pierre polychrome et le Christ mutilé du 15 ème siècle . Le retable est l’un des deux seuls retables médiévaux conservés dans notre département. Le second se trouve non loin de là sur la commune de Saint Pierre de la Fage. Ils sont tous deux protégés au titre des monuments Historiques et classés.
Vers un Pays d'Art et d'Histoire
Un travail est mené depuis peu par la collectivité en ce sens. En effet, Lodève est déjà labellisée Ville d’Art et d’Histoire et l’inventaire du patrimoine à l’échelle des 28 communes est quasiment achevé. Le Lodévois&Larzac riche en paysages dispose de nombreux atouts pour permettre une candidature vers un label de Pays d’Art et d’Histoire (dossier en cours de préparation).
Un territoire d'excellence
Les Causses & Les Cévennes, inscrits au patrimoine mondial par l’UNESCO, Navacelles Grand Site de France, la commune du Caylar joue le rôle de porte d’entrée du Larzac Méridional.
Un essor socio-économique remarquable
Le Caylar est l’une des 11 communes situées sur le plateau du Larzac, membres de la Communauté de Communes du Lodévois & Larzac. Cette dernière est composée de 28 communes pour une population de 14 500 habitants dont le Caylar est la porte d’entrée Nord.
Le Caylar a su saisir l’implantation de l’aire de service de l’A75 comme une chance de développement. La commune est passée de 339 habitants en 1990 à 454 en 2015. La progression de plus de 254 % enregistrée en 15 ans est tout à fait exceptionnelle dans cet environnement rural, éloigné des grandes métropoles et sans industrie locale. Aujourd’hui, il existe 331 emplois pour 454 habitants au Caylar (données 2015).
La zone de chalandise dépasse les limites de la commune car il y a peu de villages aussi bien équipés sur le Causse du Larzac. L’équipement commercial du Caylar, situé en bordure du plateau évite donc à la population caussenarde de se déplacer vers la plaine et offre à l’usager de l’autoroute un accueil de qualité. 23 commerçants et artisans développent leur activité et sont regroupés au sein d’une association. La commune, dans le cadre d’une maîtrise d’ouvrage déléguée à la communauté de communes du Lodévois et Larzac a souhaité renforcer les liens déjà existants entre l’aire de service proprement dite et le village en améliorant le cheminement, en créant des lieux pour accueillir des commerces sédentaires et non sédentaires à travers des aménagements urbanistiques et architecturaux de grande qualité.
Le PAE des Rocailles est réservé à l’alimentaire, à l’artisanat et au commerce de qualité .
Il se structure autour de la Maison des Services Publics qui accueille la Mairie, le SIVOM de l’eau et la Poste. Ce quartier du village a permis de relier à l’aire de service de l’autoroute A75. Cette situation et ces équipements confèrent au Caylar le rôle de bourg centre du Larzac méridional.
PAE LES ROCAILLES
Les activités qui se sont implantées sont tournées vers l’accueil du public, la promotion, l’artisanat, l’exposition et la vente :
* Trois restaurants
* Un artisan du cuir
* Une supérette
* Un boucher-charcutier-traiteur
* Un boulanger
* Un coiffeur
* Un gîte de groupe
* Un prestataire en activités de pleine nature (accompagnateur VTT)
PAE DE CAMPBOU
Ce PAE est constituée par une entreprise de bâtiment, un centre de sapeurs pompiers et une déchetterie.
L’ A75, un axe atypique
Appelée également “La Méridienne”, l’A75 s’inscrit dans le cadre du plan routier Massif Central visant à désenclaver le territoire. Elle relie Clermont-Ferrand à Béziers. Le dernier tronçon est terminé avec l’ouverture de la portion Pézenas-Béziers.
Sur de nombreux plans, l’A75 se présente comme une véritable autoroute d’aménagement du territoire :
- La majeure partie de ses 350 kilomètres n’est pas concédée, hormis le passage par le Viaduc de Millau, il en découle une gratuité de l’usage de l’axe,
- Une succession d’échangeurs, en moyenne un tous les cinq kilomètres, renforce le maillage de la desserte des territoires et ainsi la fréquentation à usage local de l’autoroute. Ce choix d’aménagement confère à l’A75 une spécificité à l’échelle nationale.
- Avec près de 40 km à plus de 1 000 mètres d’altitude, l’A75 est d’ailleurs, l’autoroute la plus haute d’Europe.
L'aire d'autoroute du Caylar
Un effort particulier d’intégration dans le paysage avec utilisation du bois et de la pierre a été réalisé.
Le Caylar accessible par la sortie n°49 de l’A75 est d’un accès facile. Dès la sortie du double échangeur (sens Nord-Sud ou sens Sud-Nord) l’on accède à l’aire de service qui, seul cas en France, est ouverte sur le village très proche (200 m). Un chemin piétonnier permet de s’y rendre en 5 minutes.
A pied, en partant de l’aire de service, l’accès au château du Roc Castel et à la chapelle, se fait en 15 mn.
L’aire propose la gamme de services suivants:
- une station Total (carburants, boutique, point presse, distributeurs de boissons, WC, réglage pression pneus,…)
- aire de services camping car
- une cafétéria de 200 places
- une maison de Pays (produits du terroir) ouverte 7j/7j, un accueil touristique
- un Distributeur Automatique de Billets (DAB)
- bornes véhicules électriques (Tesla).
Dossier sur le renouvellement
du label « Village étape »
Pour en savoir plus sur les actions et amélioration menez dans le village pour obtenir le label « Village étape » pouvez télécharger l'intégralité du dossier ci-dessous (format PDF)